Leonard de Vinci et l’imaginaire solaire

1510 Leonard de Vinci et l’imaginaire solaire_Paleo_Energetique

Largement connu pour son œuvre artistique à travers le monde, Léonard de Vinci n’en était pas moins un brillant ingénieur et inventeur. Fasciné par l’énergie hydraulique… mais aussi solaire, il a imaginé toutes sortes de dispositifs utilisant des jeux de lentilles. Le dessin, « allégorie des entreprises humaines », représente le soleil, frappant une boussole. Une charrue est en arrière-plan. Le ruban est quant à lui le symbole de la connaissance. Léonard avait donc conscience de l’importance du soleil dans les entreprises humaines. Selon plusieurs sources, il aurait réussi à trouver une méthode pour souder du bronze avec l’énergie solaire dans le but de réaliser une statue équestre monumentale en hommage au duc de Milan Ludovic Sforza. Toutefois, le projet est avorté. Les 100 tonnes de bronze allouées au monument sont finalement utilisées pour couler des canons afin de repousser les soldats français de Louis XII. Ces derniers prennent la ville en 1499, portant ainsi un coup fatal au projet de monument équestre.

Voici un texte écrit par l’artiste et ingénieur Toscan au sujet de la nature de la chaleur du Soleil :

« Preuve que le Soleil est chaud par Nature et non par Vertu.

Que le soleil est chaud par nature et non par vertu, la splendeur du corps solaire dont l’œil humain ne peut soutenir longuement la vue en est une preuve manifeste. En outre, les rayons que réfléchissent les miroirs concaves le démontrent avec évidence, car lorsque l’éclat de leur percussion devient insoutenable à l’œil, sa fulgurance est semblable en tout point à celle du soleil dans sa vraie position. La vérité de ceci se prouve ; en effet, si un tel miroir a la surface concave requise pour produire ce rayon, nulle chose créée ne résistera à la chaleur d’une pareille percussion des rayons réfléchis par un miroir. Et si tu dis que le miroir est aussi froid et pourtant émet des rayons chauds, je réponds que le rayon vient du soleil et doit traverser le miroir pour ressembler à sa cause, et qu’il peut passer par n’importe quel milieu à sa guise… Le rayon du miroir concave ayant passé par les fenêtres des fours où l’on coule les… n’a pas grande chaleur et a perdu sa blancheur. »

Texte extrait du portfolio 34 verso des manuscrits de Leonard De Vinci